choca vert

Notre choca vert a presque 9 ans…

A notre arrivée à la Réunion il y a de cela presque 9 ans, notre fils aîné avait planté un bulbille de choca vert… pour voir.

Aujourd’hui il fait 2 mètres de haut … et depuis quelques jours le mât est sorti et il mesure à ce jour environ 4 mètres.

Petit rappel sur le choca vert :

Introduit par l’homme au 19ème siècle, le Furcraea foetida fut importé pour la réalisation de cordages et de ficelle à partir de ses fibres. D’où son autre appellation : « Chanvre de Maurice ».

Envahissante mais appétissante.

Fréquente dans les milieux secs, cette espèce de la famille des Agavacées remporte un franc succès dans le domaine culinaire et artisanal local. Cette plante possède de longues feuilles d’un vert vif terminées par une épine brune et pousse de préférence dans les milieux secs. En effet, elle affectionne les sols pauvres, les rochers ou les falaises. Elle s’orne d’une hampe fleurie poussant à la base de la plante – le « mât de choca » – et pouvant atteindre 10 mètres de haut.

Ses fleurs produisent des bulbilles (équivalent d’un jeune plant prêt à se développer au contact du sol) qui, une fois tombées au sol, assurent la colonisation de l’espèce. Leur enracinement rapide et la multitude de bulbilles contenues dans une hampe (environ un millier) laissent peu de place à la végétation indigène et permet l’invasion d’un milieu.

Pour en savoir plus consultez le site du parc national

En conclusion : le mât que nous appelons à la maison « l’asperge » ne poussera donc qu’une fois pour ne donner qu’une fleur. Puis le plant mourra. Il faudra juste nous assurer de contrôler la chute des bulbilles pour éviter une invasion du jardin ! Nous avons hâte de voir notre choca fleuri!

poules

Poules d’ornement à la Villa Romeo

Depuis septembre 2021, nos hôtes ont le plaisir d’admirer 8 poules hors du commun. Cette aventure a commencé en juillet 2021, où j’ai demandé à avoir des poules d’ornement. Au début contre cette idée mes parents ont fini par accepter, car oui, avoir des poules présente beaucoup d’avantages :
-Une poule réduit énormément nos déchets alimentaires, ce qui élimine le gaspillage. Une poule mange en moyenne 150 kilos de déchets verts en une année.
-Une poule pond de bons œufs frais que vous aurez peut-être la chance de déguster. Certaines races pondent des œufs colorés (bleu azur, vert vif, blanc neiges ou marron profond).
-Une poule décore avec originalité le jardin, tout en restant discrète.

A la Villa Romeo nos poules participent à notre démarche eco responsable

-Une poule est la meilleure des alliées du jardinier ! Le volatile gratte la terre ce qui l’aère naturellement, elle mange pucerons et autres indésirables insectes et ses excréments fertilisent à merveille la terre….
Somme toute, avec des poules au jardin vous aurez : une potager sans nuisible, une terre de très bonne qualité grâce à leurs déjections, une réduction considérable du gâchis alimentaire, de bons œufs frais tous les jours et de nouveaux animaux de compagnie, qui ne réclameront que votre amour.

Poule d'ornement

Ainsi, la Villa Roméo s’est lancée dans cette fabuleuse aventure avec ces gallinacés, bavards et attachants.

Article rédigé par Oulouk, 14 ans, fils de Florence et Philippe

NB: voir notre article sur l’eco responsabilité

JACE et Tchernobyl

Pour mon anniversaire en 2021 Philippe m’a offert une édition limitée: JACE à Tchernobyl.

Nous avons décidé d’en faire profiter nos hôtes sous forme de tableaux dans les chambres.
Extrait de ce que nous dit l’artiste à propos de cet acte engagé:

Marqué à vie par la catastrophe du 26 avril 1986, l’artiste s’est lancé le défi d’aller sur place pour y exprimer son émotion à travers son art : le graff.

Résultat : 26 peintures mettant en scène son personnage fétiche dans la zone encore désertée. Un devoir de mémoire en hommage aux nombreuses victimes de cette tragédie.

Jace, artiste des

Le 26 avril 1986, le cœur du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine (ex-URSS), explosait. C’est la pire catastrophe nucléaire que l’humanité ait connue. Comme beaucoup de monde, Jace se rappelle ce qu’il faisait, où il était, lorsqu’il a appris la nouvelle.
Ce jour tragique du 26 avril 1986 a changé la vie de centaines de milliers de personnes, dont beaucoup ont vécu – et vivent encore – dans une indifférence générale. Afin de lutter contre l’oubli, Jace a entrepris une démarche artistique en se rendant sur place, à Tchernobyl, à l’endroit même de la catastrophe. Un projet de longue haleine, mûrement réfléchi.
Un engagement fort et militant.

« Le but de ce projet est de dénoncer la folie et l’absurdité humaine qui, à travers des soi-disant progrès scientifiques, conduisent à sa propre perte », explique Jace. A travers sa démarche engagée, l’artiste pointe ainsi du doigt l’obstination à exploiter et à développer une technologie qui a prouvé sa dangerosité.
Dans ces lieux fantômes, 26 peintures (en référence à la date de l’événement) ont ainsi été disséminées dans le « no man’s land » de la zone d’exclusion, sur un rayon d’une trentaine de kilomètres et d’une surface totale de 2600 m2. Ces œuvres stylisées et remplies de couleurs donnent vie aux ruines de Tchernobyl, en s’intégrant dans le paysage sans le dénaturer.
Les peintures semblent anecdotiques, mais leur portée est hautement symbolique : prouver qu’en 2019 on peut retourner dans cette zone sans masque et sans risque majeur pour la santé. Symbolique aussi car chacune des œuvres a tenu compte du contexte dans lequel elle se trouvait en respectant la mémoire du lieu.

A travers ses réalisations, l’artiste engagé veut interpeller le visiteur avec une nouvelle présence humaine. Les Gouzous apportent un peu d’humanité, comme une lueur d’espoir dans un endroit qui a été saccagé et pillé à la suite de l’explosion.
« Après tous les mensonges dont on a été abreuvé à travers les médias (le fameux nuage qui se serait arrêté aux frontières de la France, ndlr), je souhaitais également me rendre compte personnellement de la vérité qui entoure ce lieu chargé de mystères et de mythes pour toute une génération ».
La ville fantôme de Tchernobyl n’est plus que l’ombre d’elle-même. La nature reprend vite ses droits en recouvrant peu à peu les vestiges du passé. Pourtant, dans ces paysages ravagés, des ouvriers, des techniciens et des employés, continuent à vivre et à travailler, notamment à la sécurisation du réacteur 4. Des personnes avec lesquelles l’artiste a pu échanger sur place et leur expliquer sa démarche, laquelle est bien accueillie.

« Rendre visible un mail invisible »

Car l’autre enjeu de ce projet audacieux, hormis le fait d’être une première au plan mondial, c’est de montrer des vies brisées par ce mal invisible que peut représenter la radioactivité.
« A travers ces peintures, je montre qu’avant la catastrophe il y avait une vie avec des habitants qui ne de doutaient pas que du jour au lendemain, cet incident allait changer leur vie à jamais, et ce à tous les niveaux. »
La concrétisation de ce projet est un devoir de mémoire. Une manière de rendre hommage aux victimes, directes et indirectes, de cette catastrophe.
« Je veux aussi sensibiliser le monde sur ces gens qui malgré tous les risques encourus ont choisi de rentrer sur leur terre et regagner leur maison en acceptant les conséquences. Pendant que nous menons notre train-train quotidien, ces personnes sont en mode survie et se sentent abandonnées. Aujourd’hui plus personne ne parle d’elles », souligne Jace. Et de conclure : « à mon niveau, j’aime à penser que j’ai apporté à cette terre et à ces gens une heure d’espoir, d’humanité et de joie ».
De ce voyage exceptionnel, Jace a ramené des images qui seront dévoilées à l’occasion d’une exposition et d’une projection vidéo à l’Ile de de la Réunion en fin d’année.

A propos de JACE

Jace est un graffeur français né au Havre en 1973, qui œuvre dans la rue depuis 1989. Il vit et travaille à la Réunion. En 1992, Jace crée un personnage emblématique et facétieux qu’il nomme « Gouzou ». C’est le début d’une longue aventure puisque désormais les Gouzous sont mondialement connus pour avoir voyagé dans plus d’une quarantaine de pays et territoires. Avec sa mascotte au graphisme épuré, leur créateur fait passer des messages simples et efficaces, qu’ils soient sociétaux, politiques ou environnementaux. Son étendue se veut non seulement universelle, mais aussi foncièrement humoristique – et toujours originale. Jace en effet met un point d’honneur à imaginer des mises en situation différentes en fonction de l’inspiration du moment ou du contexte. Chaque fresque extérieure ou travail en galerie est unique, ce qui fait sa spécificité.

Gouzous Around The World

 

 

 

 

eco responsable

Nous en sommes à presque 6 ans d’exploitation de la Villa Romeo et devenir eco responsable fait partie des choses qui nous tient à cœur, sans pour autant sacrifier un service de qualité.

Nos 3 premières années avaient pour but la recherche de l’équilibre financier… mais nous avons aussi lancé quelques projets pour être plus « eco responsable ».

Nos projets eco responsables sur les 3 premières années d’activité:

  • Chauffage solaire pour toutes nos chambres,
  • Réduction de l’usage de l’électricité non essentiel (climatisation coupée au départ des hôtes, lumière de la piscine éteinte la nuit, lumière extérieure avec détecteur de mouvement…)
  • Installation de mitigeurs pour un meilleur usage de l’eau dans les salles de bain, chasse d’eau des WC à 2 débits (faible et normal),
  • Augmentation du nombre d’arbres fruitiers locaux (citron, combava, coco, banane…) et des aromates pour créer nos propres confitures et pour agrémenter la partie restauration,
  • Récupération de l’eau de pluie pour arroser en partie le jardin et gestion contrôlée pour l’arrosage automatique,
  • Présentation de petits déjeuners intégralement faits maison (yaourt, jus, pain, gâteaux…) pour supprimer les emballages individuels,
  • Dîner à base de produits locaux pour privilégier les circuits courts,
  • Petit savon saponifié à froid dans les chambres,
  • Aucun usage de produits chimiques dans le jardin. Traitement des arbres, des plantes avec des produits naturels,
  • Tri sélectif et production de composte

La Villa Romeo tend à être eco responsable

Ces 2 dernières années, nous avons maintenu et développé les premières initiatives et nous avons pu lancer quelques projets supplémentaires en place sur l’année 2021.

Nos projets eco responsables sur 2020 et 2021:

  • Faire chauffer la piscine l’hiver via des panneaux solaires avec une gestion contrôlée par thermo contact
  • Utiliser un aspirateur vapeur à 150° pour limiter la consommation de produits chimiques
  • Mettre en place une fontaine à eau plate ou pétillante avec des bouteilles en verre afin d’éviter les bouteilles en plastique
  • Installer un filtre à sable pour la piscine pour diminuer l’utilisation de produits chimiques
  • Elever des poules pour recycler nos déchets verts et utiliser les œufs pour la cuisine

 

En prochaine étape et pour affiner notre démarche éco-engagée nous réfléchissons bien sûr à intégrer un label éco responsable… pour l’année 2022 ?

Le petit Bénare

Nous profitons d’une semaine calme et des enfants à l’école pour nous échapper quelques heures de la Villa Romeo. Nous visons le Petit Bénare, mais faute de temps, la balade sera légèrement plus courte qu’attendue.

Nous partons de la Fenêtre des Makes avec un temps très clair. Vue totalement dégagée sur le cirque de Cilaos, le Piton de la Fournaise et le Piton des Neiges…. L’une des plus belles vues sur le Cirque à moins d’une heure de notre maison d’hôte.

Cela s’annonce bien. Même si les nuages s’amoncellent du côté du Petit Mapou.

Pour rappel, la route qui relie le village des Makes à la Fenêtre est toujours aussi belle et les aires à pique-nique bien entretenues. De quoi réjouir les écoliers que nous croisons en voiture à la montée.

Nous commençons par un raidillon. Les mollets flagellent un peu et la respiration est courte. Un petit remontant… et ça repart.

Nous alternons des paysages sous cryptomeria et de prairies. Promenade plutôt ombragée. On se croirait à certains moments sur la « lande » du Maïdo (nous sommes plus ou moins à la même altitude).

Forêt Les Makes

Puis soudain la météo se joue de nous et nous nous retrouvons dans une nappe de brouillard. Cela donne à l’ensemble une atmosphère fantasmagorique, renforcée par un sentiment de solitude. Quelques oiseaux donnent de la voix… mais nous ne croiserons qu’un monsieur seul ce jour-là.

Peu de points de vue visibles ce jour ci… mais des échappées ouatées, bien reposantes pour l’œil.

Nous croisons un beau Tamarin (âge ?) avant d’arriver au Camp 2000… car à 2000 mètres d’altitude.

Nous montons encore un petit quart d’heure par la route forestière en direction du Petit Bénare avant de faire halte sur une pierre chaude pour déjeuner.

Retour un peu accéléré … météo un peu capricieuse et des enfants à récupérer à la sortie des classes.

Nous croisons à la descente nos jeunes qui étaient à l’air de pique-nique sus citée. Les capes de pluie en plus !

En conclusion: environ 4h30 de randonnée et 600 mètres de dénivelé positif. De jolis points de vue et une nature fleurie qui nous a permis de recharger les batteries.