chemin Crémont

A la découverte du chemin Crémont depuis la Possession.

Je décide de profiter de quelques heures de vacances pour partir sur un chemin que je n’avais pas encore fait mais qui sert régulièrement aux férus de préparation sportive, type le grand raid : le chemin Crémont.

J’ai d’ailleurs croisé quelques amateurs à quelques jours du grand départ de la Diagonale des Fous.

Pour ma part l’idée était de le faire en mode découverte.

Je n’ai pas regretté : la nature est partout présente, la vue sur la mer constante et ce sentier tout de pavés est bien sûr impressionnant. Mais la cerise sur la gâteau c’est l’histoire de ce chemin et la découverte de la Grande Chaloupe et de l’ancien Lazaret.

Attention promenade assez longue et surtout très ensoleillée. Pour ma part je conseille de s’arrêter à la Grande Chaloupe (plutôt que de poursuivre). C’est un 4 heures aller/retour … et une page d’histoire.

Ce chemin Crémont a été conçu pour que les charrettes à bœuf puissent passer entre la Possession et Saint Denis. Appelé aussi chemin des Anglais, il a servi aux sus nommés qui ont tenté d’attaquer Saint Denis en 1810.

Rapidement on s’élève au-dessus de la mer et nous sommes entourés de végétation. Quelques tamarins en fruit à sucer (c’est la saison). Et surtout ces pavés chargés d’histoire ! Je rencontre quelques Agames des colons (espèce invasive et bien sûr non endémique… mais tellement « sympathique » avec ses différentes couleurs).

chemin des Anglais depuis la Posession

Je progresse sur ce chemin pavé, avec une vue constante sur la mer, les baleines (très présentes cette année) et sur la nouvelle route du Littoral.

Au bout d’une heure trente environ, un joli belvédère et quelques très intéressants panneaux explicatifs domine la Grande Chaloupe et m’expliquent son histoire et celle du Lazaret :

Après l’abolition de l’esclavage en 1848, les planteurs ont besoin de main d’œuvre et se tournent vers l’engagisme. De nombreux travailleurs arrivent d’Inde. Ces Lazarets sont alors construits au 19è siècle pour servir de lieu de quarantaine et préserver ainsi l’île de La Réunion des épidémies. Les deux Lazarets, fermés vers 1935, sont construits suivant un modèle commun : une infirmerie, un cimetière et des longères servant à l’hébergement des migrants engagés. Les bâtiments ont été restaurés au cours de l’année 2012 (source reunion.fr)

Un arrêt s’impose évidemment face à ce lieu chargé d’histoire.

Dernière surprise : la gare de la Grande Chaloupe et son train lontan.

train lontan

La boucle est bouclée… il est temps de retourner à la Possession.

Pour plus de détail, n’hésitez pas à consulter https://randopitons.re/randonnee/1442-chemin-anglais-chemin-cremont-depuis-possession

Palmiste rouge

La boucle du sentier du Captage et du Bassin Ti Chien à Palmiste Rouge

Nous profitons d’une semaine légère en activité pour faire une randonnée du côté de Palmiste Rouge, petit village situé un peu avant Cilaos. Pour rappel, la route qui mène à Cilaos est une des plus spectaculaires de la Réunion et la descente sur Palmiste rouge est plutôt impressionnante. Paysage à couper le souffle à l’arrivée.

La randonnée est peu difficile et pas trop longue, avec un énorme avantage : c’est qu’on peut se baigner et sauter dans des vasques quasiment tout du long.

  C’est une randonnée particulièrement sympathique avec des enfants.

Pas de difficulté notoire à signaler exceptée qu’il faut trouver le sentier de départ (si vous avez sur votre droite le stade et face à vous la salle des fêtes, sur votre gauche un tout petit raidillon qu’il faut grimper) et l’arrivée (attention dans le lit de la rivière de repérer sur la gauche le sentier qui remonte).

Le mieux comme toujours est de se laisser guider par le site randopiton :

https://randopitons.re/randonnee/1270-boucle-sentier-captage-bassin-ti-chien-palmiste-rouge

 

 

 

Pensez à prendre des chaussures qui vont à l’eau car on y passe pas mal de temps. En cet été austral cette eau fraiche et propre est la bienvenue.

Beaucoup de vasques, donc la promenade de 2h30 peut s’avérer beaucoup plus longue si l’on décide de s’arrêter aux différentes cascades/vasques.

 

 

 

 

 

Toujours à Palmiste rouge et avant de repartir nous avons décidé de faire un détour pour visiter un très joli jardin qui contient de nombreux bonsaïs et des bassins avec des carpes. Très belle découverte. Nos hôtes étaient charmants et avaient plaisir à nous faire découvrir leurs créations. La citronnade offerte à la fin de la visite guidée a bien clôturé notre journée.

https://ville-cilaos.fr/tourisme/palmiste-rouge-bonsai.php

Le petit Bénare

Nous profitons d’une semaine calme et des enfants à l’école pour nous échapper quelques heures de la Villa Romeo. Nous visons le Petit Bénare, mais faute de temps, la balade sera légèrement plus courte qu’attendue.

Nous partons de la Fenêtre des Makes avec un temps très clair. Vue totalement dégagée sur le cirque de Cilaos, le Piton de la Fournaise et le Piton des Neiges…. L’une des plus belles vues sur le Cirque à moins d’une heure de notre maison d’hôte.

Cela s’annonce bien. Même si les nuages s’amoncellent du côté du Petit Mapou.

Pour rappel, la route qui relie le village des Makes à la Fenêtre est toujours aussi belle et les aires à pique-nique bien entretenues. De quoi réjouir les écoliers que nous croisons en voiture à la montée.

Nous commençons par un raidillon. Les mollets flagellent un peu et la respiration est courte. Un petit remontant… et ça repart.

Nous alternons des paysages sous cryptomeria et de prairies. Promenade plutôt ombragée. On se croirait à certains moments sur la « lande » du Maïdo (nous sommes plus ou moins à la même altitude).

Forêt Les Makes

Puis soudain la météo se joue de nous et nous nous retrouvons dans une nappe de brouillard. Cela donne à l’ensemble une atmosphère fantasmagorique, renforcée par un sentiment de solitude. Quelques oiseaux donnent de la voix… mais nous ne croiserons qu’un monsieur seul ce jour-là.

Peu de points de vue visibles ce jour ci… mais des échappées ouatées, bien reposantes pour l’œil.

Nous croisons un beau Tamarin (âge ?) avant d’arriver au Camp 2000… car à 2000 mètres d’altitude.

Nous montons encore un petit quart d’heure par la route forestière en direction du Petit Bénare avant de faire halte sur une pierre chaude pour déjeuner.

Retour un peu accéléré … météo un peu capricieuse et des enfants à récupérer à la sortie des classes.

Nous croisons à la descente nos jeunes qui étaient à l’air de pique-nique sus citée. Les capes de pluie en plus !

En conclusion: environ 4h30 de randonnée et 600 mètres de dénivelé positif. De jolis points de vue et une nature fleurie qui nous a permis de recharger les batteries.

Autour du Maïdo

Autour du Maïdo

Nous profitons de 2 jours de relâche à la Villa Romeo pour parfaire notre connaissance du Maïdo… cela nous permet de nous aérer en famille tout en complétant notre liste de conseils pour nos hôtes!

Le Grand Bénare en partant du Maïdo

Randonnée en 5h30 + pauses nombreuses. 930m de dénivelé positif

Énorme chance : la météo est avec nous. Des points de vue tout du long.

Le bouquet étant bien sûr l’arrivée au Grand Bénare où vous avez vu sur les 3 cirques et le volcan tout en dominant le col du Taïbit.

grand-benare

 

Un incontournable pour bien appréhender l’ensemble de l’ile.

Petit « bémol » : le chemin est couvert de cailloux. A la longue, douleurs aux pieds assurées. De plus l’air est un peu sec. Nous sommes à 2900m d’altitude.

Retour bien sûr par la Glacière et son chemin sans nulle difficulté à part la fatigue qui gagne sur la fin.

 

Ilet Alcide par la forêt de Sans Souci

Randonnée en 3h + pauses

Cette fois ci la météo ne joue pas en notre faveur mais la nature est magnifique et nous nous régalons tout du long.

Départ du parking au bout de la route forestière des cryptomerias (direction parc aventure).

1ere bonne surprise : des goyaviers nous attendent.

Nous croisons tout d’abord une forêt de cryptomerias, les longoses couvrent le sous-bois.

Puis nous traversons une végétation dense mais le chemin est bien entretenu et facile.

Nous passons par un plateau où nous nous gavons à nouveau de goyavier avant de croiser 2 petites cases entourées de larges potagers.

Nous rejoignons l’Ilet Alcide et ses 2 très belles tables pour pique niquer. Puis nous filons au point de vue… hélas ce jour ci bien bouché.

Nous repartons par le sentier de Cambour pour voir le roi des Tamarins, effectivement majestueux.

tamarin-ile-alcide

 

Nous rejoignons le parking par le sentier Ilet Alcide.

 

Conclusion : 2 belles randonnées sur 2 jours. Chemins parfaitement entretenus. Belle oxygénation. Des points de vue époustouflants. Que du bonheur !

La canalisation des orangers

La canalisation des orangers

Nous décidons de quitter la Villa Romeo et partir 3 nuits-4 jours avec les enfants à Mafate. Comme nous connaissons assez bien les passages par le col des Bœufs et le col du Taïbit, nous décidons d’entrer sur Mafate par la canalisation des orangers.

Nous laissons donc la voiture à Sans-Souci et commençons la montée, un peu raide, pour rejoindre la canalisation des orangers. Une première à plusieurs niveaux car c’est la plus longue rando que nous proposons aux enfants et pour la première fois aussi, ils ont un sac à dos.

La première journée (Sans Souci – Ilet des Lataniers) n’est pas difficile… mais assez longue. La vue est tout simplement magnifique sur la Rivière des Galets et plus le chemin « s’enfonce » dans Mafate et plus la vue est spectaculaire. Les enfants regardent tout en bas les allers retours des 4*4 mais aussi les va et vient des hélicoptères. L’arrivée au gîte pour l’heure du gouter est la bienvenue. Chambre pour 4, bonne douche et jolie vue. Nous passons une bonne nuit réparatrice.

 

Le lendemain nous partons vers Ilet des Orangers, puis vers Roche plate. En chemin nous découvrons le captage d’eau. Puis pénétrons dans le défilé de toute beauté. Nous rejoignons le belvédère de la Brèche ou le pique-nique est le bienvenu. Nous croisons les « trailers » qui viennent du Maïdo (800 mètres plus haut quand même !) et arrivons en tout début d’après-midi à Roche Plate. Le temps de récupérer les clés, nous prenons une douche bien méritée au gîte. Bonne montée quasi continue mais des paysages époustouflant tout du long.

 

Le 3eme jour nous partons de Roche Plate pour dormir sur Cayenne. Belle descente jusqu’à la Rivière avec de superbes vasques pour finir par une montée sur Cayenne. Hélas, hélas, la pluie nous rattrape au niveau des vasques et, par peur de prendre la pluie sur la montée, on repart assez vite… alors que nous avions fait saliver les enfants d’envie sur un petit bain en pleine nature. Arrivée en début d’après-midi sur Cayenne où les enfants ont la joie de croiser d’autres enfants de leur âge. L’on organise partie de 7 familles avec les enfants du village… puis nous les laissons se courir les uns derrière les autres. Ils trouvent au gîte poules et bouc… que du bonheur ! Une aire d’hélicoptère est avoisinante au gîte… nous espérons le voir arriver… mais non !

 

Le 4eme et dernier jour. Il faut descendre jusqu’au lit de la rivière, puis rejoindre les Lataniers et reprendre la canalisation… soit 2 grosses heures de plus que le premier jour. Nous rejoignons assez vite un petit pont qui surplombe la rivière… et découvrons que le petit pont est un peu « à risque ». On y passe un par un… et tout va bien. Très grosse montée jusqu’à l’entrée de la canalisation des orangers. Et rapidement on sent la lassitude s’installer chez les enfants. Mais vaille que vaille… il faut y aller. Tant à l’aller nous avons eu du mal à « lire » le paysage et définir le chemin que nous allions emprunter sur les 4 jours … autant au retour quel bonheur lorsque nous nous retournons pour observer le chemin que nous avons emprunté

Nous finissons par retrouver la voiture. La boucle est bouclée et nous sommes bien fiers des enfants.

panneaux-indication-marla
ilet-des-orangers

VILLA ROMEO: LES SENS EN ÉVEIL À L’ETANG SALÉ!

VILLA ROMEO: LES SENS EN ÉVEIL À L’ETANG SALÉ!

Retrouvez ici l’article paru dans MetsPlaisirs

mets_plaisir

Sur les hauteurs de la ville, Florence et Philippe André vous accueillent depuis le début de cette année, avec enthousiasme et sourire, dans leurs chambres et tables d’hôte de charme, labellisées 4 clés Clévacances. Une adresse, encore discrète et confidentielle, qui mérite l’intérêt.

Dès votre arrivée, une fois le portail franchi, Florence vous accueille au bout de l’allée à bras ouverts. La maison, de dos, cache pour le moment ses secrets. Avant toute chose, la maîtresse de maison vous fait choisir une huile essentielle parmi les 5 parfums: ylang-ylang, vétiver, cryptomeria, géranium, camphre… des noms qui correspondent à ceux des 5 chambres et bungalows. En vous conduisant à votre chambre et en découvrant les quelques 2000 m2 de terrain avec une vue imprenable sur le littoral, Florence vous détaille avec professionnalisme les différentes prestations de la structure: jacuzzi à la discrétion des hôtes, belle piscine chauffée avec transat, salle de sport équipée d’appareils dernier cri, coin bibliothèque et jeux de société… Et puis voilà votre sens olfactif est mis à rude épreuve par les fumets se dégageant du bel espace de restauration où officie le maître des lieux, Philippe, l’époux de Florence. Ce couple de quadragénaire a quitté depuis 2 ans Paris et les métiers qui vont avec, sans regrets, pour ce projet de chambres d’hôtes de charme à la Réunion. Coup de foudre, coup de cœur… Tous les ingrédients étaient réunis pour transformer en plus de 8 mois, cette maison de 20 ans en une belle adresse de charme, malgré les péripéties liées à la construction. Le résultat est cependant charmant et réussi, avec des chambres de haut standing équipées notamment d’une literie confortable, d’une salle de bain avec grande douche italienne, élaborée avec des matériaux et de la robinetterie de qualité, et aussi… un diffuseur de parfum musical où vous pourrez verser quelques gouttes de votre huile essentielle pour respirer la senteur désirée.

A l’heure du dîner, les envoûtantes odeurs de cuisine vous accompagneront inévitablement vers Philippe, derrière son comptoir et ses fourneaux. Ce passionné de toutes choses, fils d’une cuisinière qui a officié à l’hôtel du Lac à Gérardmer dans les Vosges et au Concorde à Paris, prend soin de cuisiner avec sérieux et bonheur. Il y prodigue une cuisine fusion exclusivement faite maison, pain compris, avec un maximum de produits locaux quand ils ne viennent pas de son “ombrière” où basilic, coriandre, menthe et autres aromates poussent allègrement. Philippe cuisine avec cœur et sincérité; ça se voit, ça se sent, ça s’entend, ça se goûte et se touche dans l’assiette. Très ouvert et soucieux de bien faire, il n’hésite pas à partager ses recettes ou à recueillir les astuces de ses hôtes.

La table d’hôte est intimiste, chaque chambre dispose d’une table individuelle, apprêtée avec nappe, serviette en coton, jolie vaisselle, verrerie et couverts rutilants; chaque plat est dressé à l’assiette. Le menu se compose d’un apéritif maison, avec ou sans alcool, servi ce soir là avec tzatziki aux baies roses, veloutées de butternut, caviar d’aubergine au sésame, avec chips de songe et blinis maison. En entrée, il y a eu n délicieux tartare de thon big eyes au sésame et au gingembre, suivi d’un poulet, moelleux à souhait, en croûte de menthe, avec un fin gratin dauphinois et une julienne de légumes à l’étuvée.

En issue sucrée: une mousse au chocolat aérienne parfumée au combava, un agrume qu’on aime beaucoup dans cette maison. En supplément du menu, il est possible d’accorder les plats de Philippe avec une petite carte des vins tarifés à prix doux et dont les appellations, telles Saumur-Champigny, conviennent bien à la cuisine du lieu. Florence assure avec efficacité un service distingué et n’hésite pas à vous détailler le menu, toujours avec le sourire.

Le petit déjeuner du lendemain matin est de la même veine que le dîner. Fait maison. Madeleines et financiers sont, au propre comme au figuré, à croquer, sans oublier les jus de fruits frais maison (actuellement au tangor), confitures maison et miel bio, le tout servi dans une belle vaisselle immaculée. Il est où le bonheur, il est où? A la Villa Romeo!

MetsPlaisirs, Thierry Kasprowicz