La Réunion
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Sur les hauteurs de la ville, Florence et Philippe André vous accueillent depuis le début de cette année, avec enthousiasme et sourire, dans leurs chambres et tables d’hôte de charme, labellisées 4 clés Clévacances. Une adresse, encore discrète et confidentielle, qui mérite l’intérêt.
Dès votre arrivée, une fois le portail franchi, Florence vous accueille au bout de l’allée à bras ouverts. La maison, de dos, cache pour le moment ses secrets. Avant toute chose, la maîtresse de maison vous fait choisir une huile essentielle parmi les 5 parfums: ylang-ylang, vétiver, cryptomeria, géranium, camphre… des noms qui correspondent à ceux des 5 chambres et bungalows. En vous conduisant à votre chambre et en découvrant les quelques 2000 m2 de terrain avec une vue imprenable sur le littoral, Florence vous détaille avec professionnalisme les différentes prestations de la structure: jacuzzi à la discrétion des hôtes, belle piscine chauffée avec transat, salle de sport équipée d’appareils dernier cri, coin bibliothèque et jeux de société… Et puis voilà votre sens olfactif est mis à rude épreuve par les fumets se dégageant du bel espace de restauration où officie le maître des lieux, Philippe, l’époux de Florence. Ce couple de quadragénaire a quitté depuis 2 ans Paris et les métiers qui vont avec, sans regrets, pour ce projet de chambres d’hôtes de charme à la Réunion. Coup de foudre, coup de cœur… Tous les ingrédients étaient réunis pour transformer en plus de 8 mois, cette maison de 20 ans en une belle adresse de charme, malgré les péripéties liées à la construction. Le résultat est cependant charmant et réussi, avec des chambres de haut standing équipées notamment d’une literie confortable, d’une salle de bain avec grande douche italienne, élaborée avec des matériaux et de la robinetterie de qualité, et aussi… un diffuseur de parfum musical où vous pourrez verser quelques gouttes de votre huile essentielle pour respirer la senteur désirée.
A l’heure du dîner, les envoûtantes odeurs de cuisine vous accompagneront inévitablement vers Philippe, derrière son comptoir et ses fourneaux. Ce passionné de toutes choses, fils d’une cuisinière qui a officié à l’hôtel du Lac à Gérardmer dans les Vosges et au Concorde à Paris, prend soin de cuisiner avec sérieux et bonheur. Il y prodigue une cuisine fusion exclusivement faite maison, pain compris, avec un maximum de produits locaux quand ils ne viennent pas de son “ombrière” où basilic, coriandre, menthe et autres aromates poussent allègrement. Philippe cuisine avec cœur et sincérité; ça se voit, ça se sent, ça s’entend, ça se goûte et se touche dans l’assiette. Très ouvert et soucieux de bien faire, il n’hésite pas à partager ses recettes ou à recueillir les astuces de ses hôtes.
La table d’hôte est intimiste, chaque chambre dispose d’une table individuelle, apprêtée avec nappe, serviette en coton, jolie vaisselle, verrerie et couverts rutilants; chaque plat est dressé à l’assiette. Le menu se compose d’un apéritif maison, avec ou sans alcool, servi ce soir là avec tzatziki aux baies roses, veloutées de butternut, caviar d’aubergine au sésame, avec chips de songe et blinis maison. En entrée, il y a eu n délicieux tartare de thon big eyes au sésame et au gingembre, suivi d’un poulet, moelleux à souhait, en croûte de menthe, avec un fin gratin dauphinois et une julienne de légumes à l’étuvée.
En issue sucrée: une mousse au chocolat aérienne parfumée au combava, un agrume qu’on aime beaucoup dans cette maison. En supplément du menu, il est possible d’accorder les plats de Philippe avec une petite carte des vins tarifés à prix doux et dont les appellations, telles Saumur-Champigny, conviennent bien à la cuisine du lieu. Florence assure avec efficacité un service distingué et n’hésite pas à vous détailler le menu, toujours avec le sourire.
Le petit déjeuner du lendemain matin est de la même veine que le dîner. Fait maison. Madeleines et financiers sont, au propre comme au figuré, à croquer, sans oublier les jus de fruits frais maison (actuellement au tangor), confitures maison et miel bio, le tout servi dans une belle vaisselle immaculée. Il est où le bonheur, il est où? A la Villa Romeo!
MetsPlaisirs, Thierry Kasprowicz
La Réunion
Un grand classique de la Réunion ! Compte tenu des 7 heures de marche annoncées et de nos 2 enfants encore jeunes, nous préférons nous arrêter à mi-chemin à la Glacière.
Rappel : un peu moins de 2 heures de route de la Villa Romeo pour arriver au Maïdo. Le chemin est magnifique. Nous passons des champs de cannes, aux géraniums, aux bambous, puis à la forêt de tamarins avant d’atteindre la lande à 2000 mètres d’altitude.
Le panorama est vraiment l’un des plus beaux de l’Ile. Sur la droite le grand Bénare, au centre le cirque de Mafate avec l’ilet de Roche plate, le piton des neiges…En arrivant avant 10 heures le point de vue est splendide car très souvent dégagé. Nous sommes survolés par les hélicoptères car le cirque est uniquement accessible à pied… ou en hélico.

L’avantage de longer les remparts est que, au-delà d’une promenade un peu sportive, on garde un œil sur Mafate, … avant l’arrivée de nuages.
Au bout de 3 heures de marche, avec enfants, on arrive à la Glacière (2500 mètres d’altitude). Surprise géologique car il s’agit d’une caverne naturelle où des puits servaient à stocker la glace. L’histoire raconte que Mme Desbassyns aimait régaler ses invités de glace et faisait faire à ses esclaves 60 kms dans la journée pour aller y chercher des pains de glace (25 kgs par homme !).
Pour notre part nous aurons fait 5 heures de marche, 3h30 de voiture et un bon pique-nique, essentiel à un dimanche en famille !
En cuisine, La Réunion
C’est la période des « GOYAVIERS » !!
Dimanche après-midi, nous avons quitté la Villa Romeo pour faire une promenade sur un chemin à proximité de l’observatoire des Makes. Comme attendu, beaucoup de familles se promenaient avec des seaux ou des cuvettes pour les remplir de ce petit fruit rond, à goût de fraises acidulées et aromatiques : LES GOYAVIERS appelé aussi le goyavier-fraise! A ne pas confondre avec le goyavier jaune.
Cet arbre pouvant atteindre 3 à 5 mètres de haut est originaire des terres basses du Brésil. Il aurait été importé à la Réunion vers 1810. L’inconvénient de l’implantation de cet arbre est que l’espèce est invasive et empêche le développement et la régénération des espèces indigènes. Les oiseaux ont disséminé l’espèce, considérée par les experts comme une peste végétale ! Pour moi, il s’agit d’un fruit méconnu des européens et qui mérite ce petit article. Ce fruit est excellent nature, en confiture, en gelée, en jus et en sorbet.
Voici ci-dessous une recette de mousse de goyavier :

- 1 kg de goyaviers
- 100 g de sucre,
- 3 œufs (pas comme sur la photo),
- 1 citron vert,
- 20 cl de crème liquide à 30% de MG et une pincée de sel.
Presser les goyaviers, en extraire les petites graines via un presse-purée et mélanger avec 80 g de sucre. Battre la crème jusqu’à la rendre plus solide avec la pincée de sel. Réserver au frais. Récupérer les blancs d’œufs et les battre avec un filet de citron. Lorsqu’ils sont fermes, ajouter le reste du sucre. Effectuer le mélange goyaviers/sucre avec la crème. Ajouter les œufs à cette préparation. Réserver au frais 2 heures min.
Bon appétit avec des tuiles ou des gâteaux sablés.
La Réunion
A la réunion le caméléon se nomme l’endormi. Il avait presque disparu lors du chikungunya à la suite des produits qui avaient été diffusés sur l’Ile pour éradiquer le moustique.
Nous les avons retrouvés massivement cette année, principalement sur la forêt de l’Etang Salé, près de chez nous mais aussi en petit nombre dans le jardin et dans le voisinage. C’est un animal très calme qui reste souvent au même endroit.

A titre d’exemple, en une heure nous en avons vu 14, près du parcours de santé de la forêt de l’Etang Salé. Ils sont souvent dans les sous-bois (l’humidité attire les insectes dont ils ont besoin pour se nourrir) et si nous trouvons un mâle, nous nous efforçons de trouver la femelle qui n’est jamais loin.
Le mâle est vert turquoise et plus gros que la femelle qui elle est noir/orangée. Ils appartiennent à la famille des Furcifer pardalis, caméléons panthère, originaires de Madagascar. Ils sont protégés à la Réunion.
Nous n’avons hélas jamais pu voir un endormi en chasse par contre le voir se mouver est magique. Il se sert de ses mains et de des pieds comme de pinces qui l’aident à avancer sur les branches de l’arbre. Sa queue n’est pas en reste et nous fait penser aux singes dans l’usage qu’ils en font. Quant à ses yeux, attention de ne pas les flasher avec votre appareil photo, vous risqueriez de le rendre aveugle… et donc de le tuer.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page : http://www.mi-aime-a-ou.com/faune_cameleon.php
La Réunion
Nous profitons des vacances scolaires pour retourner à Cilaos. Cette fois-ci direction Ilet à Cordes, à environ 10 km à l’ouest de Cilaos.
Nous avions décidé de faire 2 randonnées sur 2 jours en dormant sur Ilet à Cordes.
Ilet à Cordes est un petit village à 1000 mètres d’altitude, au bout de la route, sur un plateau, réputé pour faire pousser les lentilles (de Cilaos) et les vignes (nécessaires au vin de Cilaos). Le village est à vol d’oiseau à une petite dizaine de km de chez nous… mais il nous a fallu 2 heures pour y accéder. Nous sommes séparés du village par le rempart du Bénare (2898 mètres d’altitude au Grand-Bénare).
1er jour : le sentier du reposoir. Nous décidons de descendre jusqu’à la rivière et de faire un retour sur Ilet à Cordes. Environ 500 mètres de dénivelé négatif (puis positif). 4 heures de marche environ.
De très jolies vues sur Cilaos et sur la mer (Saint Pierre) tout au fond. Un sentier escarpé et les pieds dans l’eau à l’arrivée dans le cours d’eau. Sentier de moyenne difficulté, mais attention certains passages un peu délicats avec des enfants. Arrivée dans le brouillard sur Ilet à Cordes. La piscine chauffée du gîte est la bienvenue.

2eme jour : direction Cilaos. Là aussi environ 500 mètres de dénivelé négatif (puis positif). 4 heures de marche.
Le chemin est plus raide, parfois vertigineux. Quelques passages avec corde sur le côté. Mais la vue sur le cirque et le bras du cours d’eau (bras rouge) bien agréable. Petit bain pour se revigorer à mi-parcours. Nous avions promis le restaurant à Cilaos à l’arrivée… et il est bien mérité.
Philippe devra repartir à pied en joggant pour retourner chercher la voiture à Ilet à Cordes… et les enfants, jamais fatigués, profiteront du parcours en centre-ville de Cilaos pour les VTTistes pour courir. Jamais en peine d’effort !
La Réunion
Nous profitons d’un week end sans hôte à la Villa Romeo pour aller dimanche au Piton de la Fournaise. Nous sommes désormais familiers des lieux… mais c’est la première fois que nous envisageons de gravir le sommet. Balade de 5 heures dans les guides que nous réaliserons en 6 heures avec les enfants… 7 heures si l’on tient compte des pauses + déjeuner.
Tout d’abord réveil aux aurores car le but est de démarrer à 8h30 au départ du parking de Bellecombe.
(suite…)