Le Grand Bénare

Le Grand Bénare

Un grand classique de la Réunion ! Compte tenu des 7 heures de marche annoncées et de nos 2 enfants encore jeunes, nous préférons nous arrêter à mi-chemin à la Glacière.

Rappel : un peu moins de 2 heures de route de la Villa Romeo pour arriver au Maïdo. Le chemin est magnifique. Nous passons des champs de cannes, aux géraniums, aux bambous, puis à la forêt de tamarins avant d’atteindre la lande à 2000 mètres d’altitude.

Le panorama est vraiment l’un des plus beaux de l’Ile. Sur la droite le grand Bénare, au centre le cirque de Mafate avec l’ilet de Roche plate, le piton des neiges…En arrivant avant 10 heures le point de vue est splendide car très souvent dégagé. Nous sommes survolés par les hélicoptères car le cirque est uniquement accessible à pied… ou en hélico.

Cirque de Mafate vu du Maïdo

L’avantage de longer les remparts est que, au-delà d’une promenade un peu sportive,  on garde un œil sur Mafate, … avant l’arrivée de nuages.

Au bout de 3 heures de marche, avec enfants, on arrive à la Glacière (2500 mètres d’altitude). Surprise géologique car il s’agit d’une caverne naturelle où des puits servaient à stocker la glace. L’histoire raconte que Mme Desbassyns aimait régaler ses invités de glace et faisait faire à ses esclaves 60 kms dans la journée pour aller y chercher des pains de glace (25 kgs par homme !).

Pour notre part nous aurons fait 5 heures de marche, 3h30 de voiture et un bon pique-nique, essentiel à un dimanche en famille !

Goyaviers

Goyaviers

C’est la période des « GOYAVIERS » !!

Dimanche après-midi, nous avons quitté la Villa Romeo pour faire une promenade sur un chemin à proximité de l’observatoire des Makes. Comme attendu, beaucoup de familles se promenaient avec des seaux ou des cuvettes pour les remplir de ce petit fruit rond, à goût de fraises acidulées et aromatiques : LES GOYAVIERS appelé aussi le goyavier-fraise! A ne pas confondre avec le goyavier jaune.

Cet arbre pouvant atteindre 3 à 5 mètres de haut est originaire des terres basses du Brésil. Il aurait été importé à la Réunion vers 1810. L’inconvénient de l’implantation de cet arbre est que l’espèce est invasive et empêche le développement et la régénération des espèces indigènes. Les oiseaux ont disséminé l’espèce, considérée par les experts comme une peste végétale ! Pour moi, il s’agit d’un fruit méconnu des européens et qui mérite ce petit article. Ce fruit est excellent nature, en confiture, en gelée, en jus et en sorbet.

Voici ci-dessous une recette de mousse de goyavier :

Mousse goyaviers

  • 1 kg de goyaviers
  • 100 g de sucre,
  • 3 œufs (pas comme sur la photo),
  • 1 citron vert,
  • 20 cl de crème liquide à 30% de MG et une pincée de sel.

Presser les goyaviers, en extraire les petites graines via un presse-purée et mélanger avec 80 g de sucre. Battre la crème jusqu’à la rendre plus solide avec la pincée de sel. Réserver au frais. Récupérer les blancs d’œufs et les battre avec un filet de citron. Lorsqu’ils sont fermes, ajouter le reste du sucre. Effectuer le mélange goyaviers/sucre avec la crème. Ajouter les œufs à cette préparation. Réserver au frais 2 heures min.

Bon appétit avec des tuiles ou des gâteaux sablés.

L’endormi

L’endormi

A la réunion le caméléon se nomme l’endormi. Il avait presque disparu lors du chikungunya à la suite des produits qui avaient été diffusés sur l’Ile pour éradiquer le moustique.

Nous les avons retrouvés massivement cette année, principalement sur la forêt de l’Etang Salé, près de chez nous mais aussi en petit nombre dans le jardin et dans le voisinage. C’est un animal très calme qui reste souvent au même endroit.

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A titre d’exemple, en une heure nous en avons vu 14, près du parcours de santé de la forêt de l’Etang Salé. Ils sont souvent dans les sous-bois (l’humidité attire les insectes dont ils ont besoin pour se nourrir) et si nous trouvons un mâle, nous nous efforçons de trouver la femelle qui n’est jamais loin.

Le mâle est vert turquoise et plus gros que la femelle qui elle est noir/orangée. Ils appartiennent à la famille des Furcifer pardalis, caméléons panthère, originaires de Madagascar. Ils sont protégés à la Réunion.

Nous n’avons hélas jamais pu voir un endormi en chasse par contre le voir se mouver est magique. Il se sert de ses mains et de des pieds comme de pinces qui l’aident à avancer sur les branches de l’arbre. Sa queue n’est pas en reste et nous fait penser aux singes dans l’usage qu’ils en font. Quant à ses yeux, attention de ne pas les flasher avec votre appareil photo, vous risqueriez de le rendre aveugle… et donc de le tuer.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page : http://www.mi-aime-a-ou.com/faune_cameleon.php

Ilet à Cordes

Ilet à Cordes

Nous profitons des vacances scolaires pour retourner à Cilaos. Cette fois-ci direction Ilet à Cordes, à environ 10 km à l’ouest de Cilaos.

Nous avions décidé de faire 2 randonnées sur 2 jours en dormant sur Ilet à Cordes.

Ilet à Cordes est un petit village à 1000 mètres d’altitude, au bout de la route, sur un plateau, réputé pour faire pousser les lentilles (de Cilaos) et les vignes (nécessaires au vin de Cilaos). Le village est à vol d’oiseau à une petite dizaine de km de chez nous… mais il nous a fallu 2 heures pour y accéder. Nous sommes séparés du village par le rempart du Bénare (2898 mètres d’altitude au Grand-Bénare).

1er jour : le sentier du reposoir. Nous décidons de descendre jusqu’à la rivière et de faire un retour sur Ilet à Cordes. Environ 500 mètres de dénivelé négatif (puis positif). 4 heures de marche environ.
De très jolies vues sur Cilaos et sur la mer (Saint Pierre) tout au fond. Un sentier escarpé et les pieds dans l’eau à l’arrivée dans le cours d’eau. Sentier de moyenne difficulté, mais attention certains passages un peu délicats avec des enfants. Arrivée dans le brouillard sur Ilet à Cordes. La piscine chauffée du gîte est la bienvenue.

Village-Cilaos

 

2eme jour : direction Cilaos. Là aussi environ 500 mètres de dénivelé négatif (puis positif). 4 heures de marche.
Le chemin est plus raide, parfois vertigineux. Quelques passages avec corde sur le côté. Mais la vue sur le cirque et le bras du cours d’eau (bras rouge) bien agréable. Petit bain pour se revigorer à mi-parcours. Nous avions promis le restaurant à Cilaos à l’arrivée… et il est bien mérité.
Philippe devra repartir à pied en joggant pour retourner chercher la voiture à Ilet à Cordes… et les enfants, jamais fatigués, profiteront du parcours en centre-ville de Cilaos pour les VTTistes pour courir. Jamais en peine d’effort !

Piton de la Fournaise

Piton de la Fournaise

Nous profitons d’un week end sans hôte à la Villa Romeo pour aller dimanche au Piton de la Fournaise. Nous sommes désormais familiers des lieux… mais c’est la première fois que nous envisageons de gravir le sommet. Balade de 5 heures dans les guides que nous réaliserons en 6 heures avec les enfants… 7 heures si l’on tient compte des pauses + déjeuner.

Tout d’abord réveil aux aurores car le but est de démarrer à 8h30 au départ du parking de Bellecombe.

(suite…)

Coulées de lave : l’incontournable du sud de l’ile

Coulées de lave : l’incontournable du sud de l’ile

Nous sommes donc passés par le sud pour voir le Grand Brulé, étonnante étendue désertique, témoin des passages des différentes coulées de lave, parsemées de quelques végétations qui repoussent çà et là. On peut observer tout particulièrement comment l’Ile s’est agrandie à la suite de la coulée de 2007.

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Coulée de lave de 2007 au Grand Brulé

Puis nous avons rejoint l’anse des cascades à quelques kilomètres de Sainte Rose. C’est une très jolie aire de pique-nique, donnant sur un petit port de pêche. L’eau ruisselle le long des flancs de la montagne pour se jeter au final dans la mer. Une halte bien aménagée qui est aussi un départ de randonnée des plus agréables car il longe la côte. Nous recommandons vivement cet arrêt.

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L’anse des cascades à Sainte Rose la Réunion

Avant de profiter de la piscine de la chambre d’hôte, nous nous sommes arrêtés pour visiter Notre Dame des Laves, petite église qui se trouve à Piton Sainte Rose. En 1977, la lave avait traversé l’église de part en part, tout en épargnant les fondations de l’église. Ô miracle !

Le lendemain nous avons visité le petit port de Sainte Rose, tenté une promenade le long de la côte  mais voyant que la météo restait franchement mauvaise sur l’est nous sommes repartis sur l’ouest. Nous avons fait un long arrêt à Mare Longue au sud, pour nous sustenter à une bonne table d’hôte à l’entrée du jardin des parfums et des épices puis pour éliminer le surplus de nourriture nous avons gravi une partie du chemin forestier.