inséparables

Nous offrons en septembre dernier un couple d’inséparables à notre fils aîné. Nous achetons par la même occasion une belle cage toute rouge. En moins d’une semaine le mâle s’enfuit en passant à travers les barreaux. Crise de larmes et d’angoisse. Nous patientons et notre petit voyageur se repose sur la cage 24 heures plus tard. Fatigué, affamé, assoiffé. Nous arrivons à le faire rentrer et le couple se retrouve avec grands cris de la part de la femelle, plutôt en colère. Le mâle s’enfuira ainsi 2 autres fois, mais de façon tout aussi régulière, reviendra auprès de sa dulcinée. Nous apprenons à vivre avec ces départs et ces retours inopinés. Un peu de stress quand même !

Notre jeune couple d'inséparable très joueur

C’est lorsque la femelle s’enfuit que notre histoire se corse. Au bout de 5 jours d’absence nous prenons peur, non pas seulement pour elle, mais aussi pour son compagnon qui risque de se laisser mourir, nous dit-on. Nous pensons qu’elle n’est pas très loin et nous nous berçons d’espoir dès que nous pensons l’entendre… mais pas de retour. Inquiets nous décidons d’acheter une perruche ondulée (sur les conseils d’un vendeur) pour que le mâle inséparable ne dépérisse pas.

Quelle erreur ! Les 2 oiseaux n’ont pas le même comportement. L’inséparable curieux a cherché à mordiller la perruche ondulée. Mais la perruche ondulée au petit bec plat, n’a pas su se défendre et remettre le curieux à sa place. Cela lui coûtera une toute petite blessure à la patte. Nous décidons donc le rachat d’une 2eme cage où nous mettons l’inséparable. Cage plus petite pour éviter qu’il ne passe à travers les barreaux. La perruche, qui n’est pas plus grosse que l’inséparable comprend vite qu’elle peut facilement passer à travers la 1ere cage… mais elle est moins téméraire.

Cohabitation perruche et inséparable

2 oiseaux avec des becs bien différents

Au bout de 5 jours, la femelle inséparable revient !! Elle se pose tout simplement sur la nouvelle cage, tout près de son conjoint et se laisse capturer. 10 jours d’absence. Cette fois ci c’en est trop. Nous prenons la décision de les éjointer. Rassurez-vous les plumes repoussent, les oiseaux ne souffrent pas de cette petite opération. Nous en profitons pour faire de même avec la perruche.

Puis, viendra nous rendre visite pendant 24 heures un inséparable, sûrement échappé des environs. Heureusement il ne restera pas. Nous sentions le mâle inséparable très en colère de cette présence.

Un inséparable cherche à rejoindre Co et Co

Quant à la perruche, en dépit de ce qu’on nous a dit, elle ne semble pas être très heureuse toute seule dans sa cage. Je vous épargne les détails, mais en résumé : nous commençons par 1) acheter une 3eme cage, plus petite, pour éviter qu’elle ne passe à travers 2) lui trouver un compagnon.

Ko-bis et Ko-ter nos 2 mâles perruches ondulées

Au final, nous avons revendu la 1ere cage et mis un couple par cage. Tout ce petit monde semble bien cohabiter. Nous les sortons régulièrement pour les faire voleter à la maison et notre fils est chargé de « les apprivoiser ». Dans la foulée, nous avons hérité de plusieurs couples de moineaux et de tourterelles malgaches qui sont ravis de profiter de la nourriture que nos oiseaux éparpillent autour d’eux.

Au fait, j’ai oublié de vous signaler le nom de nos oiseaux : Co et Co pour les inséparables, Ko-bis et Ko-ter pour les perruches. Co et Co sont très joueurs et se chicanent volontiers. Il faut régulièrement leur trouver des activités pour se divertir (ils apprécient tout particulièrement le bambou à mordiller). Ko-bis et Ko-ter sont beaucoup plus peureux, mais semblent bien s’entendre.

 

Palmiste rouge

La boucle du sentier du Captage et du Bassin Ti Chien à Palmiste Rouge

Nous profitons d’une semaine légère en activité pour faire une randonnée du côté de Palmiste Rouge, petit village situé un peu avant Cilaos. Pour rappel, la route qui mène à Cilaos est une des plus spectaculaires de la Réunion et la descente sur Palmiste rouge est plutôt impressionnante. Paysage à couper le souffle à l’arrivée.

La randonnée est peu difficile et pas trop longue, avec un énorme avantage : c’est qu’on peut se baigner et sauter dans des vasques quasiment tout du long.

  C’est une randonnée particulièrement sympathique avec des enfants.

Pas de difficulté notoire à signaler exceptée qu’il faut trouver le sentier de départ (si vous avez sur votre droite le stade et face à vous la salle des fêtes, sur votre gauche un tout petit raidillon qu’il faut grimper) et l’arrivée (attention dans le lit de la rivière de repérer sur la gauche le sentier qui remonte).

Le mieux comme toujours est de se laisser guider par le site randopiton :

https://randopitons.re/randonnee/1270-boucle-sentier-captage-bassin-ti-chien-palmiste-rouge

 

 

 

Pensez à prendre des chaussures qui vont à l’eau car on y passe pas mal de temps. En cet été austral cette eau fraiche et propre est la bienvenue.

Beaucoup de vasques, donc la promenade de 2h30 peut s’avérer beaucoup plus longue si l’on décide de s’arrêter aux différentes cascades/vasques.

 

 

 

 

 

Toujours à Palmiste rouge et avant de repartir nous avons décidé de faire un détour pour visiter un très joli jardin qui contient de nombreux bonsaïs et des bassins avec des carpes. Très belle découverte. Nos hôtes étaient charmants et avaient plaisir à nous faire découvrir leurs créations. La citronnade offerte à la fin de la visite guidée a bien clôturé notre journée.

https://ville-cilaos.fr/tourisme/palmiste-rouge-bonsai.php

Le petit Bénare

Nous profitons d’une semaine calme et des enfants à l’école pour nous échapper quelques heures de la Villa Romeo. Nous visons le Petit Bénare, mais faute de temps, la balade sera légèrement plus courte qu’attendue.

Nous partons de la Fenêtre des Makes avec un temps très clair. Vue totalement dégagée sur le cirque de Cilaos, le Piton de la Fournaise et le Piton des Neiges…. L’une des plus belles vues sur le Cirque à moins d’une heure de notre maison d’hôte.

Cela s’annonce bien. Même si les nuages s’amoncellent du côté du Petit Mapou.

Pour rappel, la route qui relie le village des Makes à la Fenêtre est toujours aussi belle et les aires à pique-nique bien entretenues. De quoi réjouir les écoliers que nous croisons en voiture à la montée.

Nous commençons par un raidillon. Les mollets flagellent un peu et la respiration est courte. Un petit remontant… et ça repart.

Nous alternons des paysages sous cryptomeria et de prairies. Promenade plutôt ombragée. On se croirait à certains moments sur la « lande » du Maïdo (nous sommes plus ou moins à la même altitude).

Forêt Les Makes

Puis soudain la météo se joue de nous et nous nous retrouvons dans une nappe de brouillard. Cela donne à l’ensemble une atmosphère fantasmagorique, renforcée par un sentiment de solitude. Quelques oiseaux donnent de la voix… mais nous ne croiserons qu’un monsieur seul ce jour-là.

Peu de points de vue visibles ce jour ci… mais des échappées ouatées, bien reposantes pour l’œil.

Nous croisons un beau Tamarin (âge ?) avant d’arriver au Camp 2000… car à 2000 mètres d’altitude.

Nous montons encore un petit quart d’heure par la route forestière en direction du Petit Bénare avant de faire halte sur une pierre chaude pour déjeuner.

Retour un peu accéléré … météo un peu capricieuse et des enfants à récupérer à la sortie des classes.

Nous croisons à la descente nos jeunes qui étaient à l’air de pique-nique sus citée. Les capes de pluie en plus !

En conclusion: environ 4h30 de randonnée et 600 mètres de dénivelé positif. De jolis points de vue et une nature fleurie qui nous a permis de recharger les batteries.

Autour du Maïdo

Autour du Maïdo

Nous profitons de 2 jours de relâche à la Villa Romeo pour parfaire notre connaissance du Maïdo… cela nous permet de nous aérer en famille tout en complétant notre liste de conseils pour nos hôtes!

Le Grand Bénare en partant du Maïdo

Randonnée en 5h30 + pauses nombreuses. 930m de dénivelé positif

Énorme chance : la météo est avec nous. Des points de vue tout du long.

Le bouquet étant bien sûr l’arrivée au Grand Bénare où vous avez vu sur les 3 cirques et le volcan tout en dominant le col du Taïbit.

grand-benare

 

Un incontournable pour bien appréhender l’ensemble de l’ile.

Petit « bémol » : le chemin est couvert de cailloux. A la longue, douleurs aux pieds assurées. De plus l’air est un peu sec. Nous sommes à 2900m d’altitude.

Retour bien sûr par la Glacière et son chemin sans nulle difficulté à part la fatigue qui gagne sur la fin.

 

Ilet Alcide par la forêt de Sans Souci

Randonnée en 3h + pauses

Cette fois ci la météo ne joue pas en notre faveur mais la nature est magnifique et nous nous régalons tout du long.

Départ du parking au bout de la route forestière des cryptomerias (direction parc aventure).

1ere bonne surprise : des goyaviers nous attendent.

Nous croisons tout d’abord une forêt de cryptomerias, les longoses couvrent le sous-bois.

Puis nous traversons une végétation dense mais le chemin est bien entretenu et facile.

Nous passons par un plateau où nous nous gavons à nouveau de goyavier avant de croiser 2 petites cases entourées de larges potagers.

Nous rejoignons l’Ilet Alcide et ses 2 très belles tables pour pique niquer. Puis nous filons au point de vue… hélas ce jour ci bien bouché.

Nous repartons par le sentier de Cambour pour voir le roi des Tamarins, effectivement majestueux.

tamarin-ile-alcide

 

Nous rejoignons le parking par le sentier Ilet Alcide.

 

Conclusion : 2 belles randonnées sur 2 jours. Chemins parfaitement entretenus. Belle oxygénation. Des points de vue époustouflants. Que du bonheur !

Cake à la banane

Cake à la banane

A déguster au petit déjeuner, mais aussi avec un café ou un thé l’après-midi. L’avantage de ce cake à la banane est qu’il est très léger, très moelleux et ne comporte que très peu de beurre. Ce qui apporte ce moelleux est le fruit : la banane. Il est nécessaire qu’elle soit très mure pour apporter un gout prononcé et parfumer à ton plat.

Pour un moule à cake de 24 cm
Préparation : 10 mn
Cuisson : 45 à 50 mn à 160°C

  • 190 g de chair de banane bien mûre,
  • 3 œufs,
  • 190 g de sucre,
  • 190 g de farine, 
  • 1/2 sachet de levure chimique,
  • 50 g de beurre,
  • 1 c à s d’huile d’olive,
  • 1 pincée de sel.

Pour optimiser le cake en termes de parfum, il est nécessaire d’utiliser un bon beurre et une bonne huile d’olive de préférence bio.

Recette

  • – Couper les bananes en petites rondelles et les broyer avec un blender.

 

 

 

 

  • – Lorsque les bananes forment une pâte, ajouter le sucre et mélanger le tout au batteur pendant 3 mn à vitesse assez élevée.

  • – Faire fondre le beurre et l’huile d’olive sans laisser trop chauffer.
  • – Incorporer un à un les œufs dans la purée de banane dans la pâte de banane et mélanger à faible vitesse.
  • – Incorporer la farine et la levure mélangées. Effectuer le mélange à très faible vitesse pour ne pas faire tomber la préparation. Puis ajouter le sel.
  • – Verser la préparation dans le moule à cake chemisé (beurré + fariné) et enfourner dans le four préchauffé.

 

 

 

  • – Sortir le moule du four au bout de 45 à 50 mn selon le type de four. A la sortie du four démouler le cake et laisser refroidir sur une grille.

 

BON APPETIT A VOUS

NB: merci à Jean Sulpice, qui non seulement est venu à la Villa Romeo mais qui a eu la gentillesse de nous transmettre cette recette